lundi 15 octobre 2007

De trop près

Suite à l'attentat dans une école primaire de Montréal, Roman Maric, terroriste du MASQ (Mouvement anonyme pour la souveraineté du Québec) doit quitter Montréal et se faire oublier quelque temps. Sa fuite le conduira dans le petit village de Saint-Alexis. À l'hôtel où il s'arrête pour prendre une chambre, il se fait dire par la Rocheleau, propriétaire de l'hôtel, qu'il n'y a plus de chambre à louer. En fait, l'hôtel ne sert plus que de bar depuis que l'autoroute a fait dévier le trafic hors du village. Hippolyte Gauthier, présent dans le bar lors de cette conversation entre la Rocheleau et Roman, lui offre de l'héberger chez lui. Au fil des jours et des semaines, Roman sera adopté par les villageois et, lui-même, pour la première fois de sa vie aura l'impression de mener une vie normale.

Tout au long de ma lecture, j'avais l'impression d'être une voyeuse regardant vivre les habitants de Saint-Alexis avec une loupe grossissante. Voir d’aussi près les travers et les défauts des personnages me les a rendu antipathiques. Et que dire de toutes ces odeurs ; graisses, sueurs, urines, nourritures... Quoique si vous avez aimé Le Parfum de Süskind, vous aimerez peut-être ? Je préfère l’odeur du papier. Il y a des romans qu’on aime et d’autres pas, Le sang des Colombes n’a pas eu l’heur de me plaire. En fait, s’il y a des romans pour filles et d’autres pour gars, celui-ci est sans doute pour gars.

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